• A chaque fois que je l'écoute, l'effet est le même, à savoir : "état indéfini"!

    Il y a des morceaux comme ça, celui-ci en particulier, qui ont le "don" de faire monter une boule d'émotions confuses... j'ai même du mal à savoir dire si la Zic en question m'apaise, m'attriste, me rebooste...?!?

    A l'instar de Bach, il est des "trucs" pour lesquels je ne dois pas avoir la bonne fréquence, je perçois bien "l'objet" mais mon 'ti moi distingue pas la vibration et entreprends de le ranger dans un coin (histoire de pas trop  gêner au passage) sans prendre le temps d'examiner la "chOoose". Dangereux ce truc parce que j'me retrouve avec plein de "trucs" nocifs non identifiés et sans "traçabilité" (utile - cf. épisodes vache folle lol)

    Bien compliqué que tout ce charabia... fou ce que mon esprit "aime" tricoté, je m'évertue (j'essaie... on est pas rendu!!) à exprimer clairement le fond de mes pensées, de mes sa(de)tanées crises de "aïe", "ouille", "j'ai mal j'sais pas bien où" en espérant les noircir (au mieux) les exorciser (au moins) les dire (pour changer!) Je me surprend à proser (avec les moyens du bord!!) ça m'exaspère!!

    C'est pourtant pas si compliqué : dire ô combien ça blesse d'ignorer ce que l'on est pour l'Autre! Je devrais savoir me contenter de l'aimer, de l'avoir dans un coin de mon moi, d'y penser comme on pense à un être qui nous est cher, c'est immuable ça, gratuit, sans condition -celle du "retour"! Je n'ai aucun mal à Aimer, je dis penser le faire de façon inconditionnelle. Je répète souvent (pour m'en convaincre, finis-je par croire???) qu'il n'est nul besoin de grande démonstration, qu'aucune rythmique, aucun rituel n'est nécessaire, que les fusionnantes rencontres à fréquence invariable et plage fixe sont aux antipodes du "respect" au sens altruiste du terme : le laisser vivre et respirer si nécessaire à tout un chacun, ce même espace qui trop souvent s'effondre sous le poids de l'un ou de l'autre par trop d'envie de se fondre en un seul comme preuve d'un amour sans bornes. Je le dis et le pense aussi. Je ne nie pas avoir l'idée de rassurer lorsque je l'exprime. Il est vrai que la crainte me dicte en partie ces mots, la crainte d'effrayer l'Autre par je ne sais quelle émanation de l'immensité de mon affection.

    Si je n'ai jamais pu me laisser aller à de grandes démonstrations d'affection (me le suis interdit très trop jeune, enfant encore haute de 6 pommes poires ou années) je n'en perçois pas moins l'ampleur : un feu puissant sans thermostat, échappant à toute régulation. Il est si fort qu'il m'effraie - l'idée qu'il puisse apeurer l'autre me terrifie, je me pétrifie à l'idée que celui/celle pour qui ce feu brûle n'ait qu'une envie : celle de fuir. Tout le travail de mon raisonnement se fixe alors sur l'exposé que je me dois de faire, sur le message que je dois faire passer. J'ai la "tendance" facile, trop pour qu'elle soit adroite, je débite alors gauchement l'idée, l'idée selon laquelle nul ne doit rien à personne, nulle comptabilité n'a de place en matière d'affection.

    La démarche prend une allure des plus curieuse en "amour".... allez dire à quelqu'un qui compte pour vous, que vous ne pouvez/voulez penser à demain car jusqu'à demain.... quantité de tout, de rien, peut se produire (?!) J'ai moi même du mal à me lire, à imaginer que l'on puisse parfaitement comprendre ce que je veux dire, je n'ai jusqu'à ce jour trouvé aucune formule suffisamment fidèle à mon idée pour savoir l'exprimer clairement. Je sais bien où me conduit cette crainte, je vois bien d'où me vient cette "impatiente et impérative précision" qui se jette dans ma bouche et accompagne chacun de mes mots comme hâtés par l'urgence : la peur. Une peur - un mot minuscule - un sentiment pourtant si capital : la peur de souffrir de la peine, du chagrin de ne pas être aimée ; la peur du "aujourd'hui", jour de "plenitude" qui peut en un instant devenir un lendemain... 

    Alors que je ne veux que montrer comment les issues restent ouvertes, j'ai conscience de montrer (voire...pousser vers) la porte! 

    Sur le terrain amical les choses devraient être plus "séreines" : il n'en est rien pour ma part! Cette "part" du tout ou rien qui a grande place en moi, s'applique à tout!
    Ne pas s'imposer,  ne pas l'(l'autre) entacher de mes démons , ne sourtout pas l'envisager comme l'épaule sur laquelle on pleure, faire la carpe plutôt que de souffler mes maux, partir plutôt que dire "écoutes" ...
    Je suis pourtant de celles qui est là, s'apprête toujours à entendre, tenter de comprendre et à défaut, simplement écouter... sans juger.

    C'est toi qui l'a ainsi voulu Mam'zelle S', dire que tu souffres d'ignorer ta place de le coeur de l'autre alors que tu lui a toi même "scellé" les lèvres prétextant qu'il n'est nullement besoin de savoir, de dire, de montrer....
    J'ai beau voir, m'entendre, rester bouche B  face au grotesque paradoxe qui m'habite, j'ignore quel est son dessein, je le maitrise trop mal pour le tempérer.


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    ou une question de ouïe de "ouille" Motus


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  • Mes songes ne sont ni teintés de belles images, ni composés de doux rêves. Pas même la nuit - on dit pourtant qu'il n'est pas possible de ne pas rêver... soit j'suis une exception, soit j'fais du alzheimer hyperselect en autocensurant tous mes rêves à ma mémoire, parce que... les rêves, je ne me souviens plus de quoi ça cause, je ne me souviens plus à quand remonte le dernier - s'il en est!

    Mes songes sont de pâles reproductions de mes pensées entetantes (jusqu'à la migraine) Ils ne dessinent qu'une seule chose : ma courbe de poids! C'est loin d'être du domaine du rêve, je n'aspire pas à ce qui m'est étranger, je parcours les allées et méandres de ma "traversée" jonchée d'oscillations d'une ampleur frisant le grotesque !!! Le grotesque oui, l'ecart est tellement énorme qu'il semble I N C R O Y A B L E... il n'a d'égal que  la souffrance qui s'ancre en moi, un gouffre dans lequel je me laisse glisser jusqu'à la noyade, sans pouvoir en maitriser l'ampleur.


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  • Important :  Il ne s'agit en rien d'un "plan maigrir" ordinaire, pas de "trucs" pour les désespérées de la balance. C'est mon notebook, celui via lequel j'espère "exorciser" ce qui m'etouffe et m'empêche de respirer. La cible : ELLE.... selon un logiciel communément répendu sur le web, il semblerait que je ressemble à "ça" today!! ben c'est pas génial en soi mais j'vous avoue (pire encore!!) que le logiciel en question il est bien sympatoche parce que l'image est bien flatteuse par rapport à la réalité!!!!!!!!!! si si Oups !

    Voilà l'histoire : Mam'zelle fournit des efforts incommensurables depuis des lustres pour "survivre" en paix avec sa balance, comme expliqué dans précédent post, le "poids" n'est pas un simple paramètre de croissance chez moi, il est l'executoire de toutes mes peurs, tous mes cris, toutes mes douleurs et autres tristesses. Les émotions se pèsent chez moi (et se paient, de fait!)

    En Octobre 2005, Mam'zelle chiffrait 47,9 Kilos sur sa super balance électronique! Le tout sur une bipède de 1,72 m de hauteur.

    En Octobre 2005 toujours, Mam'zelle sortait (pensait-elle) de la FIN d'une histoire assez plaisante (ouai, plaisante pour rester soft... confortable disons!) Elle en est sortie du fait de l'autre, un peu brusquée, évincée sans trop savoir pourquoi. Le fait est que le M'sieur que je fréquentais alors, a décidé un beau matin de bouder, puis de me dire qu'il ne "ressentait pas - pour l'heure - le besoin de me parler (...) n'avait aucune justification à me donner". Après moult efforts, j'ai obtenu un début de mensonges, puis de réponse... une réponse claire, simple et précise : The end of the story!

    Je me croyais alors à l'abrit de toute "souffrance" profonde, n'attachant à ce dernier qu'un intérêt purement "sportif" (j'avoue volontiers qu'il était [est sans doute encore] très très ... méga ... bon amant et que c'est bien le seul atout qu'il avait à mes yeux!) Grossière erreur Mam'zelle S!!! C'était sans compter sur l'horrible blessure, l'ignoble traitement subit par le 'ti Ego de Mam'zelle!!!

    Je ne m'en suis pas rendue compte, je n'ai pas voulu l'entendre, j'ai ignoré "ça", fait comme si "rien".... et le faire comme si rien a pris des allures théatrales que j'aurais pu soupçonnés si j'avais... si seulement j'avais..... été attentive? à quoi?mes émotions?... facile à dire quand c'est le grand Remord teinté de regret qui parle, mais impossible à effectuer lorsque l'on germe sans savoir quel langage parle l'Emotion! Je n'ai donc rien vu si ce n'est l'acte 5 scène 7 de Boule et My...

    Glissement lent mais d'un pas certain vers la route des +14 kilos!!

    A l'arrivée, today : 61,5 / 63, 9 Kilos sur la même super balance - selon les jours, tout en sachant que ces derniers mois ont été marqué par des oscillations de +/- 6 kilos (le plus bas atteint sur ces derniers moi : 56,5... quelques jours, juste le temps de bien sentir l'allègement, juste le temps de donner quelques degrés supplémentaires à ma souffrance... une fois les quelques kilos perdus, repris!!)


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  • On ne peut jamais faire marche arrière!
    Ben, maintenant que je le sais, je vous avoue que ça ne va guère mieux Oups !

    Hauts les coeurs : il faut aller de l'avant, me dira t-on!
    Ben, me v'là bien avancée avec ça Horreur !

    Arrêtes donc de rassasser le passé, c'est derrière toi!
    Ben, encore heureux que tu m'le dis, j'avais pas vu ça sous cet angle Innocent

    ... Tout est là! Mes tortures (qui viennent de loin - derrière- mais m'ont suivi...loin - devant). Les "encourageants commentaires", telle en est dit-on l'intention, on dit aussi que c'est "elle" qui compte (l'intention!). Moi je suis pas vraiment de cet avis, je suis plutôt dans "l'opposition" même : pour moi, c'est l'attention et elle seule qui importe, sans compter. "Compter" "faire compter" c'est déjà donner du poids à la mesure. De ma lucarne, il est des "élans" qui ne se mesurent pas, qui sont inquantifiable... qui SONT ou pas.

    On dit facilement, qu'il est trop tard, qu'on a vu trop tard, qu'on a compris trop tard... c'est un non sens! S'il l'on retire le "trop tard", le temps, autrement dit l'expérience, on n'aurait ni vu ni compris. Il n'est pas même certain qu'on est compris quoi que ce soit d'ailleurs! Généralement, ces notes, ces réflexions ne sont que le fruit du regret d'un "temps" ou le remord de ne pas l'avoir cultiver.

    Je "m'intitule" ici maladroitement : "je me suis réveillée...trop tard" laisse entendre que le réveil a projeté mes "douleurs" mes "souvenirs" en pleine lumière et fait supposer qu'il aurait pu en être autrement...

    Rien n'est moins sur!
    Je n'ai qu'une certitude : J'ai été touché par une vilaine fée il y a plus de 12 ans, depuis lors, la marque de ce doigt, tatoué comme au fer rouge, fait souffrir tout mon être d'une brulure d'un degré "hors catégorie". Tantôt à vif, tantôt engourdie, la plaie reste là... elle m'absorbe parfois.

    Après une lutte longue d'une décennie, j'ai cru qu'elle s'était endormie. Que j'étais à même de pouvoir la bercer, l'appaiser, lui parler, négocier. Il n'en est rien! Elle est perfide, vicieuse, maligne. Elle est de ces vermine invisible qui vous ronge, vous consume, vous épuise... elle vous succurre à l'oreille que vous n'aurez de repos que les yeux définitivement éteints, clos, secs!

    Je ne sais par quel chemin, quelle breche elle s'est invitée chez moi. J'étais loin très loin de ces clichés qu'on agite sous nos yeux en décriant leurs effets pervers ; loin de moi l'image, loin de moi la balance et le poids de mon véhicule, loin de moi l'idéalisation des magazines! Juste obsédée par ma 'tite route, bien paisible de 'tite étudiante ordinaire qui attachait une importance moins ordinaire qu'exagérée à sa réussite parce qu'elle avait effleuré l'échec - juste une fois...une fois de trop!

    Alors la fée de l'Anneau rec'scie (anorexie pour les malentendants) s'est approchée, sur la pointe des pieds... s'est glissée chez moi et y a très vite campé!

    Je ne sais pourquoi elle a décidé de muter, je ne sais à quels mécanismes elle s'est heurtée... elle a changé de visage. Pour plus de "confort" elle a revêtu sa belle robe pour me jouer la scène de Boule et my (boulimie en personne!)

    S'ennuyant ou peut être déroutée par l'habitacle qu'elle s'est crée, elle n'a cessé de ruser, de jouer, de se cacher, se taire puis crier. De longues années durant, elle m'a tout montrer (quoique...elle a l'imagination fertile, elle "s'invente" et improvise tous les jours!) ses nombreux déguisements, ses plus beaux apparats, les plus sombres et abyssales  lueurs ne laissant que très peu de place à "l'aventure", celle pour laquelle nous crions dès le 1er jour, celle qui devrait être la seule expérience de vie.

    C'est ainsi que je l'imagine, que je la songe : la Vie, une Aventure, l'Aventure, une ballade qui n'a de cesse de surprendre, d'enseigner, de faire gouter, d'apprendre à aimer ou redouter, d'apprendre à choisir... un mouvement constant, une action permanente et volontaire comme innée ou naturelle!
    Moi, je suis restée à quai! Sans billet pour aventurland. Cette vermine m'a paralysé, tétanisé, elle prend plaisir à me faire gouter et gouter encore à cette saveur morbide macabre, celle du serpent qui se mort la queue, à ne gouter qu'au petit moi qu'elle m'a permis de devenir. Ne gouter qu'à ça, y revenir toujours et encore, plus fort encore si j'ai le malheur de "trouver saveur ailleurs"!

    J'arrive à l'aube de 33 années ... de vide parce trop pleine de me supporter. De rien parce que trop fatiguée de tout retourner pour y retourner. Cette fois, sa revanche me semble pire que toutes les autres! Comme à chaque fois car à chaque fois, le jeu diffère, les règles sont plus dures, le gout toujours plus amer. Je prends le temps de me retourner et constate à nouveau l'immensité de la plaine que je viens de traverser, l'idée d'avoir un nouveau désert à traverser me panique, m'épuise, me paralyse!

    C'est endolorie que j'ecris comme pour expier, expier à nouveau car c'est comme une eau morte qui tourne depuis des lustres dans mon moulin. Cette fois, c'en est trop, j'ai coulé trop profond pour avoir la force de l'espoir de me voir en sortir, j'ai jamais été si mal, j'ai jamais eu aussi mal de ne pas Pouvoir... tout...ou rien.. peu importe. Le son de ma cloche est celui là : je souffre de vouloir vivre et de ne pouvoir. La note est différente. Il y a quelques années, j'aurais "chanté" autrement en m'écriant de pas vouloir vivre!

    C'est aujourd'hui que s'initie mon dernier Programme. Les programmes sont ma spécialité! Ceux que je note, décompte, édicte, autoprescris et autodétruis. J'ose lancer un ultimatum à cette fée merdeuse qui a décidé de me hanter : ce sera elle ou moi! Assez la cohabitation ; Assez les compromis ; Assez de la supporter, la porter, la couvrir, la couver!!

    Mardi 18 avril 2006 rappelle toi cette date, date anniversaire de l'une d'entre nous... Mardi 30 mai 2006 donnera un nom au nouveau-né!


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